Normes antipollution sur chariot élévateur Diesel et gaz : et si c’était le moment de changer ?
Les normes antipollution obligent les fabricants de chariots élévateurs à adapter leurs produits pour répondre à des exigences de plus en plus strictes sur le respect de l’environnement et cela, évidemment, à juste titre. Cependant, ce sont finalement les acheteurs qui sont impactés au niveau financier. En effet, ces éléments de technologie supplémentaires tels que les filtres à particules, ajoutés au chariot initial pour répondre aux seuils légaux, entraînent des frais supplémentaires à l’achat mais également à l’entretien, puisqu'il s’agit de pièces nécessitant des interventions de maintenance. La question que l’on se pose à l’aube d’un investissement pour acheter un nouveau chariot élévateur est donc plus pertinente que jamais : électrique ou thermique (Diesel/gaz) ? Le Blog de la Manutention vous répond.
Une réglementation sur les chariots élévateurs Diesel et gaz de plus en plus contraignante
Acheter un chariot élévateur entraîne un amortissement, ou un loyer régulier de location longue durée, sur au moins 5 ans. Or, les lois concernant les chariots thermiques se sont durcies et la réglementation pour ce type de motorisation est de plus en plus contraignante... Et cela ne va pas s’alléger dans les prochaines années ! En effet, au 1er juillet 2021, nous passerons à l’étape 5 de la norme UE 2016/1628. Cette norme antipollution réduit le seuil d’émissions autorisé pour tous les moteurs supérieurs à 19 kW. Cette norme concerne donc tous les chariots industriels thermiques (Diesel et gaz), pour tous les tonnages. Ces limites concernent principalement les émissions d'oxyde d'azote (NOx), de dioxyde de carbone (CO2), de monoxyde de carbone (CO), d'hydrocarbures (HC), mais aussi les masses de particules (PM) présentes dans la suie des échappements de moteurs Diesel.
Quelles conséquences des normes antipollution pour les chariots élévateurs gaz ?
Les chariots élévateurs gaz doivent être équipés d’un catalyseur 3 voies sur tous les moteurs, afin de réduire les émissions de monoxyde d’azote, de monoxyde de carbone et d’hydrocarbures. Ce catalyseur 3 voies a lui aussi pour conséquence une augmentation du prix d’achat initial de 2 000€ à 3 000€.
Quelles sont les conséquences de ces normes antipollution pour les chariots élévateurs Diesel ?
Les chariots diesel doivent être équipés d’un catalyseur 2 voies pour limiter les émissions de monoxyde de carbone et d’hydrocarbures, mais également d’un filtre à particules pour les particules fines. Ces filtres à particules représentent une augmentation du prix d’achat habituel de 2 000€ à 3 000€.
De plus, sur un chariot Diesel qui tourne peu, le filtre à particules n’aura pas assez de temps en utilisation pour se nettoyer seul. Cela engendre donc des coûts supplémentaires importants pour l'entretien et le remplacement.
Enfin, pour les plus gros tonnages, un réducteur d’oxyde d’azote,, ainsi que de l’AD Blue doivent être ajoutés pour répondre aux limitations des normes. Cela représente, notamment pour l’AD Blue, un coût supplémentaire de 3 à 4% sur le prix du carburant.
Ajoutez à cela la suppression des avantages fiscaux liés au GNR, menant dès le 1er juillet 2021 à un alignement total du prix du Gazole Non Routier au litre avec celui du gazole particulier… Il est clair que les coûts supplémentaires et coûts cachés des chariots élévateurs thermiques n’ont pas fini d’augmenter !
Vous voulez en savoir plus sur l'augmentation de la taxe GNR ?
Découvrez-en plus sur la suppression des avantages fiscaux du GNR sur le coût d'exploitation de vos chariots thermiques !
Pollution sur site et pénibilité au travail : les limites des chariots thermiques
Le surcoût n’est pas le seul problème des chariots gaz et Diesel. En effet, les chariots thermiques polluent l’environnement dans lequel ils travaillent :
- Chariot élévateur Diesel : 2,65 kg de CO2 rejeté par litre de carburant consommé
- Chariot élévateur gaz : 1,66 kg de CO2 rejeté par litre de GPL consommé
De plus, les chariots thermiques ne sont pas les réponses les plus adaptées pour l’ergonomie au travail. En effet, le bruit lors du fonctionnement et les vibrations émises sont la cause de nombreux TMS (troubles musculosquelettiques), qui peuvent entraîner des arrêts de travail et donc, des coûts supplémentaires.
Chariot élévateur Diesel ou gaz ? La réponse est souvent électrique
Les chariots élévateurs électriques sont une réponse intelligente aux normes antipollution. En effet, ce n’est pas parce qu’on renouvelle un chariot Diesel ou gaz qu’on doit forcément reprendre un chariot thermique. De plus, les tendances du marché pointent clairement vers l’électrique. Il s'agit en effet d'une solution intelligente et regroupant de nombreux avantages, pour réduire vos émissions de carbone, augmenter votre productivité et remplir vos objectifs en intérieur comme en extérieur :
- Zéro émission sur site
- Silence de fonctionnement
- Moins de vibrations
- Polyvalence pour une utilisation en intérieur comme en extérieur
- Moins de pièces d'usure
- Paramétrage aisé de toutes les fonctions
À tous ces avantages s'ajoute le fait que les performances des chariots électriques dépassent désormais celles des thermiques. Ils sont en effet plus puissants, rapides et disponibles grâce aux batteries Li-ion supportant les charges intermédiaires ! Regardez par exemple ce test de chariot frontal électrique vs Diesel, réalisé par le journal indépendant Logistics Inside :
Pour aller plus loin
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